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Cette illustration met en scène une mannequin noire portant une robe rose, dans une représentation exagérant volontairement l’attitude maniérée du personnage. La scène s’inscrit dans une critique acerbe du milieu de la mode et des spectacles de mannequins de l’époque. Sem dépeint ces modèles comme des « corps étranges », des « mannequins désarticulés » ou encore des « femmes-serpents enduites de toilettes venimeuses ». Ces figures semblent onduler, se convulser lentement, mimant une parodie de tango sous le regard des spectatrices, qualifiées par l’auteur de « malheureuses snobinettes ». L’illustration s’accompagne d’un texte dénonçant l’exploitation des mannequins et la superficialité du monde de la mode parisienne. Sem critique ces « Bataclans de la couture », évoquant même l’usage possible de substances illicites pour magnifier leurs modèles. Avec cynisme, il souligne l’absence de mannequins noirs dans ces spectacles, qu’il comble ici de manière provocatrice, tout en exposant les tensions sociales et les excès de la mode au début du XXe siècle. (C. Evans)
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- Bibliothèque nationale de France (BnF) - Gallica
- Photo capturée par Richard Hubert Smith
- Photo captured by Richard Hubert Smith